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Quelles sont les évolutions ?

BBS Slama continue à déployer ClimaWin2020 avec déjà 800 licences distribuées. Sa refonte a suscité quelques interrogations auprès des utilisateurs. On vous explique pourquoi ces changements.

Une arborescence réglementaire et une arborescence générale

Le principe général est de permettre une description d’un bâtiment la plus proche possible de sa réalité physique, en offrant une vue des éléments existants non assujettie à une organisation réglementaire. Par exemple, on pourra décrire une seule et même centrale de traitement d’air pour plusieurs zones d’un même bâtiment ayant des usages différents, ce qui n’est pas possible selon la logique de la réglementation. Le côté contraignant du découpage réglementaire n’a pas vraiment de sens non plus si on ne s’intéresse qu’aux calculs de déperditions ou d’apports.

En pratique, on commencera par saisir l’arborescence générale de l’enveloppe. Par défaut, toutes les unités d’un bâtiment sont reliées à une zone et un groupe d’usage qui dépendra du type de bâtiment décrit (maisons individuelles, logements collectifs, tertiaire ou mixte). Cette liaison à une zone d’usage est bien sûr nécessaire pour les calculs réglementaires mais permet également la prise en compte éventuelle de données de scénarios d’usage conventionnels comme l’éclairage ou les apports internes en fonction de la nature des locaux par exemple, pour les calculs de SED (Simulation énergétique dynamique), qui seront disponibles prochainement, ou d’apports.

En fonction des calculs réglementaires retenus pour un bâtiment (RE2020, RT2012, RTEx1), on pourra relier telle ou telle unité du bâtiment à une zone d’usage spécifique pour une réglementation donnée.

Par exemple, pour un bâtiment pour lequel une partie des locaux est destinée à un usage couvert par la RE2020 et une autre par la RT2012, il faudra relier les locaux de la partie RE2020 à une zone d’usage RE2020 et faire de même pour la partie RT2012. On peut noter qu’une unité est systématiquement reliée au groupe d’usage par défaut d’une zone d’usage, mais que celui-ci pourra être modifié ou qu’on pourra éventuellement en rajouter de nouveaux si des besoins de calculs le nécessitent. Dans le but de simplifier cette opération de liaison entre ensemble de locaux et zones d’usage réglementaires, un assistant d’affectation a été ajouté. En complément, l’ensemble des unités et des locaux associés à un même groupe d’usage est affiché au niveau de ce groupe, afin de se ramener à une vue semblable à celle de ClimaWin 2005.

On peut noter que dans le cas simple d’une étude réglementaire avec réglementation unique d’un logement individuel ou collectif, on pourra se dispenser de toute manipulation dans l’arborescence réglementaire, du fait de la génération de groupe et de zone d’usage par défaut.

(1) Les calculs RTEx seront disponibles dans ClimaWin 2020 dans la mise à jour de juin

Séparer les systèmes de l’arborescence générale

Une autre nouveauté est de séparer l’affichage des systèmes dans une autre arborescence. Cela permet de le garder visible, ou au contraire de les masquer si cet aspect n’est pas considéré. L’idée est de générer automatiquement les systèmes (génération, système de ventilation) à partir des choix d’équipements qui ont été faits dans le catalogue des systèmes, et d’affiner en modifiant les valeurs par défaut comme les longueurs de réseaux, ou les liens par exemple pour les PAC avec un système de ventilation.

Article Refonte ClimaWin Arborescence 2

De manière générale, ClimaWin 2020 organise les informations selon qu’elles relèvent de l’enveloppe, de la ventilation, des émissions, des systèmes. Ce n’était pas le cas dans la précédente version de ClimaWin. Le but est d’organiser les données pour plus d’efficacité.

La saisie des systèmes a changé

Il n’y a pas besoin de refaire de saisie. On doit juste compléter des instances de systèmes, créés dans le catalogue des systèmes, avec des données spécifiques tels que les métrés. Avec l’ancienne version de ClimaWin, on créait une émission par groupe. Maintenant l’émission est rattachée à une unité. La description était donc très simplifiée. Elle est maintenant plus proche du réel. Par contre, cela nécessite plus de saisies. Pour gagner du temps, des assistants de duplication ou de propagation ont été mis en place.

Les émissions multi émetteurs

C’est une façon de considérer ensemble plusieurs émissions participant au chauffage ou au refroidissement d’un même local (émissions composites au sens de la règlementation). Par exemple, cela permet d’associer un poêle à bois à un chauffage électrique ou n’importe quel chauffage d’appoint en complément d’un chauffage de base.  Notre guide de prise en main explique comment faire. Cela permet de contrôler l’importance de chacune des émissions. Ainsi, ClimaWin propose des ratios temporels de répartition issus de calculs, que l’utilisateur peut vérifier et changer à sa convenance.

Conclusion

La refonte de ClimaWin a permis de revoir complètement la saisie du bâtiment. Le but est de donner plus de souplesse, de permettre une saisie plus proche du réel et plus proche des maquettes réalisées par les architectes. C’est une façon de se rapprocher d’une démarche BIM.